Un jour, j'irais à New York...

Publié le par Marie

 

Et ce jour est arrivé. Enfin. C’est un rêve éveillé. Une lumière au bout d un interminable tunnel. Une bouffée d air après un long plongeon... Comment dire l’indicible. L exercice est difficile mais pas impossible en mettant les lunettes qui font passer des yeux d’enfant émerveillés vivant son rêve, au regard objectif de l’adulte qui mûrit.


Le nez toujours en l air, dans les nuages. La hauteur des building impose le respect lorsqu’on sait que certains de ces immeubles ont été construits durant une ère ou la plupart des technologies utilisées aujourd’hui quotidiennement n’existaient pas alors. L’empire State Building est sorti de terre en seulement deux ans, en 1931. Comment ? C est une prouesse humaine offrant aujourd’hui fierté et confiance dans nos capacités. Avec ces édifices, c est comme ci l’homme avait voulu visiter dieu. Comment ne pas croire que tout devient possible dans ce pays. On se sent puissant, invincible, vivant, investit d’une mission...


Il y a ceux qui aiment cette ville. Pour sa magie probablement. Son ambiance certainement. J ai trouvé les gens plus beaux qu’ailleurs, ici. Ils savent pourquoi ils se lèvent chaque matin, la plupart ont un but. Peut être qu’ici, chacun a sa chance. C’est le rêve américain, comme certain le définisse. Au delà de cette promesse, c’est un ressenti, quelque chose d’omniprésent autour de vous, que vous sentez, même pour un court séjour . On a envie de se l’approprier, de la humer, de la toucher, sentir son cœur qui bat... cette ville est une femme, ou un homme parfait dont on ne peut que tomber éperdument amoureux. Certains aiment ses lumières, magiques, joueuses, tournoyantes, rêveuses.... ces lumières qui comme le mascara d une femme viennent sublimer ce regard conquérant de cette ville improbable.. les taxis jaunes qui, roulant a vive allure sur des plaques en acier, s’improvisent musiciens, offrant un concerto de musique urbaine...les odeurs s échappant des carrioles des vendeurs ambulants... ces gens tenant leur gobelet de café à toutes heures de la journée et se protégeant a peine du froid pourtant présent. Comment ne pas aimer ces vues à couper le souffle au sommet de ces building où même les plus grands, comme King Kong allaient se réfugier. C’est une ville qu’on connait, un plateau de tournage à ciel ouvert. Ici a été tourner Friends, ici un film avec Will Smith, la boulangerie des filles de Sex And the City. C’est sûrement pour cette raison, qu’on s’y sent comme chez soi, qu’il y a un air de déjà vu. Encore une raison d’aimer cette ville, nos héros y sont nés, y ont vécu, y ont aimé et certains y sont morts.

Certains ne comprendront pas l’engouement de cette ville, cité où la consommation est reine, le paraître est une princesse, ou la nature y est discrète. Mais les gens autour de moi qui y sont allés sont revenus les yeux plein d’étoiles. Car même si le rêve ne se réalise pas pour tous, la bas vous vous sentez vivant et vous vous donnez le droit d’y croire, même juste un instant. Que serait la vie sans espoir, que serait le monde, sans New York ?

 

 

 

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